Mauritz Moskal, sa sœur, Rosa et leur mère, Bina Smolinska, à Anvers, vers 1940, et le père, Rywen Moskal, vers 1925
Juifs polonais, ils demeurent au 131 de la Lange Kievitstraat, la rue qui subit la plus grande agression pendant la première rafle nocturne d’Anvers. Le frère a 8 ans, la sœur, 11 ans, la mère, 30 ans. Son époux, Rywen Moskal, 41 ans, est au travail forcé au camp des Mazures, dans les Ardennes françaises. Avec 238 autres “travailleurs obligatoires”, il est amené à Malines pour prendre place dans le transport 15. Il ne laisse pas d’autre trace après sa déportation. Sa famille déportée par le transport 5, le 25 août, n’en a pas laissée non plus.