Willy Rajzner et Rywka Fibich

Rywka Fibich, ménagère, et son mari, Willy Rajzner, mécanicien, vivent à Bruxelles, à la limite du quartier juif.

Rywka Fibich, Hélène Rajzner (non déportée), Wolf Rajzner, l’époux de Rywka, et David Berlinerblau (non déporté)
De ces deux couples de Juifs qui prennent plaisir à se faire photographier sur un cabriolet d’enfant, l’un ne survivra pas à la guerre. Rywka Fibich, ménagère, et son mari, Willy Rajzner, mécanicien, vivent à Bruxelles, à la limite du quartier juif. L’avenue Jean Volders est épargnée par la grande rafle de la capitale, dans la nuit du 3 septembre 1942. Le couple est pris plus tard et amené à la caserne Dossin le 25 novembre. Ils sont déportés par le transport 18 du 15 janvier 1943. Ils n’avaient pas d’enfant, mais Rywka était enceinte et, lors de sa détention au camp de rassemblement, il avait fallu l’hospitaliser à deux reprises à l’Onze Lieve Vrouw Gasthuis de Malines. Sur le point d’accoucher, cette femme de 36 ans fait néanmoins le voyage d’Auschwitz pour y disparaître à jamais. Son mari, 33 ans, également.

 

Informations sur la publication

ADRIAENS Ward, STEINBERG Maxime (e.a.), Mecheln-Auschwitz, 1942-1944. La destruction des Juifs et des Tsiganes de Belgique, 4 volumes, Bruxelles, 2009

Dr. Maxime Steinberg & Dr. Laurence Schram