Maxime et Miryam Seyffers

Arrêtée en juin 1944, la famille est livrée à la caserne Dossin le 21 et immédiatement inscrite sur la liste de déportation du dernier transport, le 26e.

Maxime et Miryam Seyffers
Miryam et Maxime Seyffers, accompagnés de Berthe Krellstein, leur tante (non déportée), à Bruxelles en mai 1942
Berthe Krellstein, née à Bochum, en Allemagne, en 1894, a immigré en Belgique avec ses parents alors qu’elle n’avait que trois ans. En 1942, elle vivait à Bruxelles, à Saint-Gilles. Plus tard hébergée dans le home juif de la rue de la Glacière, elle a échappé à la déportation. Sa famille n’aura pas cette chance. Maxime et Miryam Seyffers sont tous les deux nés à Bruxelles, le premier en 1929, la seconde en 1931. Leurs parents sont eux aussi nés dans la capitale, le père, Léon Seyffers, à Anderlecht, en 1895, son épouse, Sara Krellstein, en 1899. Tous possèdent la nationalité belge. Ils vivent à Bruxelles, rue de la Régence, un quartier où les marchands d’art sont nombreux. Léon Seyffers y exerce d’ailleurs la profession d’antiquaire spécialisé dans la vente de tableaux. Sara Krellstein est femme au foyer et s’occupe de ses deux enfants. Maxime Seyffers poursuivait sa scolarité à l’Athénée Robert Catteau, jusqu’à l’interdiction allemande faite aux Juifs de fréquenter les écoles non juives.
Arrêtée en juin 1944, la famille est livrée à la caserne Dossin le 21 et immédiatement inscrite sur la liste de déportation du dernier transport, le 26e. Déportés le 31 juillet, Léon Seyffers, 58 ans, Sara Krellstein, 44 ans, leur fils, Maxime, 14 ans, et leur fille, Miryam, 13 ans, ne laissent plus aucune trace après leur descente du train sur la rampe de Birkenau. L’histoire reste muette sur les circonstances de leur mort.
Informations sur la publication

ADRIAENS Ward, STEINBERG Maxime (e.a.), Mecheln-Auschwitz, 1942-1944. La destruction des Juifs et des Tsiganes de Belgique, 4 volumes, Bruxelles, 2009

Dr. Maxime Steinberg & Dr. Laurence Schram